Un nouveau héros de Marvel fait son entrée au cinéma.
Le Ghost Rider, personnage de comics, a été crée en 1972 par Gary Friedrich et Mike Ploong

Johnny Blaze réalise des cascades de moto avec son père. Apprenant le cancer de celui-ci il décide de faire confiance à un inconnu qui lui promet la guérison. Le père meurt dans un accident et Johnny devient le Ghost Rider du diable: celui qui vient collecter les âmes pour les emmener en enfer.

Tout ce qui concerne les super héros y est: le trauma (la perte du père), les pouvoirs ( obtenus par Méphistophélès lui même), la volonté de faire le bien pour se racheter.

Le casting est impressionnant: Nicolas Cage ( plus brun et avec plus de cheveux que d'habitude) qu'on ne présente plus; Eva Mendès, déjà rencontrée dans La nuit mous appartient; Peter Fonda ( on peut voir la participation à ce film comme un clin d'oeil à Easy Rider où la moto avait aussi son importance).

Les effets spéciaux sont sympas: les transformations de Blaze en squelette enflammé, l'escalade d'un building à dos de moto maléfique( on la voit un peu sur l'affiche).

Ce héros bien qu'étant le bras droit du diable ne s'attaque qu'aux méchants. Sa manière de pointer d'un doigt en flamme les gens et de dire d'une voix d'outre tombe " Coupable" ou "Innocent" pourrait rester culte.

Le point faible est le scénario un peu simplifié. J'aurai voulu voir comment Blaze aurait pu utiliser ses pouvoirs contre le diable. Peut être que cela est une porte ouverte sur la réalisation d'un second Ghost Rider.

Infos sur le film

Réalisé par Mark Steven Johnson
Avec Nicolas Cage, Eva Mendes, Peter Fonda, Wes Bentley
Sortie le 21 février 2007

Cela fait un an que Trevor n'a pas dormi. Il est semblable à un zombi et se laisse aller dans la vie. Il se passe des choses étranges autour de lui....des stickers sur son frigo qui changent tous les jours, un certain Ivan qui le poursuit. Mais pour quoi la vie de Trevor est-elle aussi bizarre?
Quelque chose semble obséder le personnage principal de ce film, on ne connaîtra celle-ci qu'à la fin et après beaucoup de suspens.

C'est vraiment un film qui vous tient en haleine juqu'au bout, on essaye de recouper les indices, de comprendre pourquoi Trevor -joué par un Christian Bale époustouflant- est aussi tourmenté (et le mot est bien faible).
Ce film vous donne la chair de poule, il est tourné dans un univers sombre et vous scotche à votre fauteuil!

petit topo:
Réalisateur: Brad Anderson
Acteurs: Christian Bale, Jennifer Jason Leigh, Aitana Sanchez-Giron, John Sharian
Année de sortie en salle: 2005

Alors voilà, j'habite à lens depuis quelques mois et je m'y suis attachée. Quand je suis arrivée, il était tout en fleurs, d'ailleurs lui et ses congénères plantés tout le long de la rue ont en  grande partie été à la base du charme que j'ai trouvé à ce lieu.
Maintenant, il n'a plus de fleurs et encore moins de bourgeon, il a été taillé à vif et un peu trop tard dans la saison. Je le trouve mignon quand même. Allez, quelques photos si ça vous dit.

En voilà un morceau en contre jour, lors d'un furtif moment de soleil.


Et le voilà des pieds à la tête cîme, dans son environnement naturel ;) (Je vous rassure, de l'autre côté de la rue ce sont de jolies maisons, un peu style corons, toutes collées)

Elle est un peu floue mais je n'ai pas réussi à la rattraper....


Et une petite derinière, juste pour me faire plaisir, parce que la couleur du ciel est jolie.

Elle est également floue, mais je la laisse comme ça, je trouve que ça lui donne du charme.


Bon, vous me direz: tout ça pour un arbre! Bein oui, je suis en manque de nature moi!

Biz'
Cachou

Il existe des chanteurs comme ça dont on ne peut pas se passer, une petite chanson et hop c'est parti. Pour moi, Bénabar fait partie de ceux-là, ses chansons racontent la "vraie vie", dans tout ce qu'elle peut avoir de triste et de difficile mais aussi dans tous ses côtés positifs et joyeux. J'adore le fait qu'il raconte les choses en essayant de faire ressortir ce qu'il peut y avoir d'insolite et de drôle dans chaque situation.
Bien sûr, comme chaque chanteur, le mieux c'est de le voir en concert (surtout si la première partie est assurée par Renan Luce, héhé!).
Petit bémol cependant: son dernier album qui bouge moins. J'aime quand ça valdingue de tous les côtés. ceci dit, il y a de bonnes chansons quand même, ne crachons pas dans la soupe!
Voilà un chanteur à écouter quand on n'a pas le moral.

Bon, une petite vidéo de "Je suis de celles", juste parce qu'elle donne des frissons et qu'elle est moins connue que "Y'a une fille qui habite chez moi" ou "Le dîner". (Sisi, je vous assure, il fait aussi des chansons gaies Bénabar!!)

Aujourd'hui je vais vous parler d'Apocalypto de Mel Gibson.

Patte de Jaguar vit tranquillement avec sa tribu dans la foret jusqu'au jour où le village se  fait attaquer par une autre tribu. Les hommes seront emmenés pour être sacrifiés et les femmes vendues comme esclaves. Patte de Jaguar réussira à s'échapper et à retrouver sa famille après avoir tué ses poursuivants.

Mel Gibson avait la volonté de parler des civilisations précolombiennes et des sacrifices humains. Mais il échoue.
Le film ne situe l'action ni dans le temps ni dans l'espace. Or connaissant un peu l'histoire du continent américain, on sait que les Incas ne sont pas les Mayas ni les Aztèques.
Les sacrifices humains enchaînent les clichés et les imprécisions. Les sacrifiés subissaient une préparation qui les droguaient, ainsi ils ne se rendaient pas compte de ce qu'il se passait. Le film montre qu'ils sont conduits au sacrifice à peine arrivés dans la cité de leurs ravisseurs, donc parfaitement conscients de qui va leur arriver.
Les dépouilles des sacrifiés étaient partagées entre les guerriers qui avaient fait la capture pour en consommer la viande. Ainsi les charniers du film sont une erreur.
Gibson met en opposition les deux conceptions (erronées) de l'indien que les missionnaires et explorateurs ont eu lors de leur arrivée sur le continent: l'indien, type bon sauvage qui vit en paix et l'indien civilisé  mais assoiffé de violence. Se référer à des conceptions qui ont été critiquées par les historiens ne permet pas à Gibson de se poser comme un réalisateur racontant l'Histoire.

Mel Gibson a voulu raconter la grande Histoire en racontant une petite histoire. Mais par les imprécisions historiques Gibson se pénalise et se rend peu crédible. Au delà de ces faits Apocalypto est un film d'aventures efficace quoiqu'un peu sanguinolent.

Je vous conseille de lire le numéro 290 du  magazine L'Histoire si vous voulez connaître plus de choses sur les sacrifices humains.

Infos sur le film

Réalisé par Mel Gibson
Avec Rudy Youngblood, Raoul Trujillo, Dalia Hernandez
Sortie le 10 janvier 2007