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29 mars 2012 4 29 /03 /mars /2012 16:32

 

http://www.devoir-de-philosophie.com/images_dissertations/28339.jpgTitre : L'Enigme des Blancs-Manteaux

Auteur : Jean-François Parot

Editeur : 10/18 Grands Détectives

Année : 2006

377 pages

Note : 4/5

 

L'histoire : Nicolas Le Floch, jeune breton, est envoyé à Paris par son parrain assez brusquement. Sur recommandation de celui-ci il se voit confier par M. de Sartine, lieutenant général de police, une mission de surveillance qui va vite se transformer en une enquête pour meurtre.

 

Ce que j'en pense : C'est le genre de roman qui se dévore très facilement, on plonge rapidement dans cette intrigue policière dans le Paris du XVIII° siècle.

On se retrouve dans un Paris sale (pour ne pas dire plus), dangereux et brouillon.

Le Floch est un personnage sympa, un jeune homme un peu innocent mais qui comprend vite les âmes de ses congénères ; aussi débutant en tant que policier ce qui lui amène des doutes. A l'intrigue policière on peut ajouter une intrigue autour de la naissance de Le Floch.

L'introduction d'éléments de médecine légale est assez étonnante pour l'époque, ce qui est intéressant c'est que c'est le bourreau qui sert d'expert et non les médecins car ceux-ci ont des connaissances médicales trop étriquées.

 


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26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 17:30

http://www.noosfere.com/jackvance/covers/plan_geante.jpgTitre : La Planète Géante (Big Planet); Les Baladins de la Planète Géante ( Showboat World)

Auteur : Jack Vance

Editeur : Le Bélial

Année : 2003

376 pages

Note : 2,5/5 et 3,5/5

 

 

La Planète Géante

 

L'histoire : En mission pour la Terre, un groupe d'hommes doit enquêter sur un trafic d'êtres humains et d'armes qui a eu lieu sur la Planète Géante. Mais saboté leur vaisseau s'écrase. Devant faire face à l'hostilité des autochtones, le groupe va tenter de rejoindre l'Enclave Terrienne.

 

Ce que j'en pense : La Planète Géante, c'est un monde géant, des ethnies nombreuses et disparates constituées des minorités de la Terre qui ont préféré s'exiler plutôt de subir la majorité sur la Terre.

Mais j'ai eu l'impression que Vance voulait tout dire en 200 pages. Il ne prend pas le temps d'entrer dans les détails, donc le voyage fait office de catalogue.

Le personnage principal m'a énervé, il s'en sort toujours même s'il ne fait pas toujours preuve de prudence; il est peu observateur, il ne reconnaît pas des personnes alors qu'il les a fréquenté quelque temps. Une sorte de "blond" interstellaire.

Le roman se finit en queue de poisson, on reste dans l'incertitude.

 

 

 

Les Baladins de la Planète Géante

 

L'histoire : Apollon Zamp se voit inviter à participer à un concours de spectacle organisé par un puissant roi. Mais ayant perdu son bateau-théâtre à la suite de manoeuvres vicieuses d'un de ses concurrents, il va devoir nouer une alliance improbable avec un excentrique pour pouvoir participer au concours.

 

Ce que j'en pense : L'idée de ce deuxième roman est plus originale : des bateaux-théâtres sillonnant les eaux d'une rivière importante et des troupes se produisant dans les ports où ils accostent.

Mais encore une fois on échappe au catalogue des ethnies. La trame a un caractère répétitif : accostage, représentation, fuite parce que le spectacle plaît moyennement.

Encore une fois je trouve la fin assez facile, un retournement de situation qui arrange tout le monde.

 

 

 

Les deux romans consacrés à la Planète Géante me paraissent assez seuls. Certes il y a une richesse,  originalité mais Jack Vance ne rentre pas assez dans les détails. Ce qui fait que ce monde ne parait pas assez vrai.

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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 18:24

http://www.bibliotheque.leslilas.fr/portail/images/stories/coupsdecoeur/septembre2011/jayne%20mansfield%201967%20de%20simon%20liberati.jpgTitre : Jayne Mansfield 1967

Auteur : Simon Liberati

Editeur : Grasset

Année : 2011

195 pages

Note : 4/5

 

29 juin 1967, entre Biloxi et La Nouvelle Orléans, une voiture se retrouve encastrée dans l'arrière d'un semi-remorque. A bord il y avait Jayne Mansfield, star à Hollywood, sur le déclin, ancien sex-symbol des années 50.

 

Simon Liberati s'intéresse à une "actrice" dont on a tous entendu parler mais que l'on connaît peu. En effet à la même époque il y avait des actrices qui ont mieux réussi (comme Marylin Monroe).

 

Liberati livre le résultats d'un travail de fouilles.Il exhume tous les éléments de la vie de Mansfield dans les neufs mois qui ont précédés sa mort. Il relate ça avec un style sec, presque officiel. Il n'y a pas de pathos, voici les faits et pensez ce que vous voulez.

 

Tout tourne autour de l'image publique que Mansfield veut montrer. Ce n'est pas pour rien qu'elle a été considérée comme la star la plus photographiée du monde. A partir du moment où sa notoriété décline tous les moyens sont bons pour revenir sur le devants de la scène : intégrer l'Eglise Satanique d'Anton LaVey, se produire nue et interpréter des chansons dans des bouis-bouis miteux. Tous les moyens étaient bons même si cela pouvait la faire considérer comme immorale.

 

Bien sûr il n'y avait pas que la notoriété qui était en déclin. Son corps s'avachissait à cause d'une mauvaise vie ou de la consommation abusive de cristaux de LSD. Elle portait (et collectionnait) les perruques pour dissimuler son crâne chauve suite à l'utilisation de l'eau oxygénée.

 

Elle avait eu de nombreux maris. Son amant au moment de l'accident venait de quitter sa famille et sa femme malade, il s'endettait pour parier, la battait en lui parlant d'amour.

 

Les circonstances de l'accident, les interrogations suscitées, les suppositions fausses mais qui ont gardé valeur de vérité ont permis à Mansfield d'être sortie de l'underground où elle s'enfonçait et de devenir une icône dramatique grâce à un accident à la James Dean.

 

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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 17:50

http://www.decitre.fr/gi/74/9782757809174FS.gifTitre : Contes Barbares (The Brother Grimm)

Auteur : Craig Russell

Edition :Points Thriller

Année : 2008

442 pages

Note : 4,5/5

 

L'histoire : Un après la chasse à l'Aigle Sanglant, l'équipe de Fabel est redevenue opérationnelle. Mais elle doit faire face à une série de meurtres reprenant les thématiques des Contes des frères Grimm.

 

Ce que j'en pense : Contes Barbares est le deuxième épisode des enquêtes de Fabel, on retrouve l'équipe au complet moins le membre tué dans l'épisode précédent (je vais pas spoiler quand même).

 

L'immersion au sein des termes allemands concernant les institutions policières ou politiques est moins violente que dans le précédent roman.


Après avoir abordé les mythologies germanique et scandinave, Craig Russell se sert des contes des frères Grimm. Ils lui permettent d'aborder ce qu'est un conte, à quoi il sert. Certains passages m'ont donner envie de me replonger dans Bruno Bettelheim. Le tueur en série a bien sûr les antécédents familiaux (classiques) qui font de lui un tel monstre. Mais l'utilisation des contes trame pour son oeuvre donne une autre dimension au roman.


Contrairement au précédent, Russell ne fait pas une fin violente pour les personnages. Au contraire, la fin est violente, sèche, par son horreur.

Fabel navigue dans des eaux troubles : horreur, violence mort mais il semble moins déprimé que certains de ses collègues scandinaves (Wallander, Winter). Peut-être que sa vie personnelle est moins chaotique, moins désertique. Et ça j'apprécie.

 

En deux romans Craig Russell a crée un monde où règne le glauque, la violence, la mort, la saleté. Bizarrement, on en redemanderait.

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15 mars 2012 4 15 /03 /mars /2012 17:26

http://ecx.images-amazon.com/images/I/51Ot-IxzrzL._SL500_AA300_.jpgTitre : Le Montespan

Auteur : Jean Teulé

Edition : Pocket

Année : 2010

306 pages

Note : 3/5

 

L'histoire : Par un chanceux coup du sort, Louis-Henri de Pardailhan, marquis de Montespan, découvre Françoise de de Rochechouart.

Il en tombe amoureux et se marie immédiatement avec. Pendant quelques années ils vont vivre un bonheur parfait, à l'exception de leurs problèmes d'argent. Françoise se voit proposer d'intégrer la Cour à Versailles.

Rapidement Louis XIV va la remarquer et décide d'en faire sa maitresse. Louis-Henri va essayer de s'opposer à cette immoralité, Louis XIV va tenter d'acheter son silence avec de l'argent, des charges. Le Montespan va refuser quitte à tomber dans la pauvreté, à être moqué.

 

Ce que j'en pense : J'avais beaucoup entendu parler du Montespan avant de le lire. C'est assez tardivement que je le lis et que je fais ainsi connaissance avec Jean Teulé.

 

Roman se déroulant au temps de Louis XIV, je m'attendais à me retrouver dans une atmosphère à la Nicolas Le Floch. Teulé utilise bien un vocabulaire, des expressions propres à l'époque mais il n'hésite pas à introduire un langage attaché à notre époque (j'ai en tête le passage de la rencontre entre le Montespan et Charles II, futur roi d'Espagne). Je trouve ça dommage, ça ne permet pas à mes yeux d'en faire un roman historique.

 

D'un autre côté sa description des mœurs de la Cour est assez frappante : l'absence d'hygiène, le clientélisme, le comportement moutonnier. La ténacité du Montespan à vouloir le retour de sa femme reste impressionnant. Il aura tout fait pour provoquer, il aura enduré beaucoup de choses mais peut-il vraiment faire quelque chose contre le Roi-Soleil?


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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 13:25

http://storage.canalblog.com/38/07/391377/56200438.jpg

Titre : Carton Jaune (Fever Pitch)

Auteur : Nick Hornby

Editeur : Plon

Année : 1998

228 pages

Note : 2/5

 

 

Nick, depuis l'âge de 11 ans, est obsédé par le foot. A l'occasion du roman, il va montrer que le foot et sa vie sont intimement liés en mettant en rapport un match et un évènement de sa vie qui a eu l'occasion du match.

 

C'est le deuxième roman de Nick Hornby que je lis. Je suis déçu. La forme du récit est assez répétitive : un match - un évènement; un match - un évènement; etc. Et cela pendant 230 pages.

Il est plus qu'un fou de foot, c'est un obsédé. Il va à tous les matchs de son équipe favorite : Arsenal, du plus insignifiant à la finale de coupe. Sa vie personnelle doit se plier à la vie footballistique.

Le roman permet de voir l'évolution du foot : les débuts de la retransmission parce que il y a des intérêts financiers pour les clubs; le développement de la violence et des hooligans; la recherche d'un public plus classe moyenne que les classes populaires parce que les les classes moyennes peuvent payer plus cher l'entrée du stade.

 

Haute Fidélité m'avait habitué à des touches d'humour que j'ai eu du mal à retrouver ici. A part ce passage-ci : "Force est d'avouer la terrible vérité : j'étais disposé à accepter un gouvernement conservateur si ce sacrifice me garantissait qu'Arsenal remporterait la finale. A ma décharge, je ne pouvais me douter que Mrs Thatcher nous servirait si longtemps de premier ministre, le record du siècle. (Si je l'avais su, aurais - je conclu ce marché ? Certainement pas. Onze années de thatchérisme pour une Coupe d'Angleterre ?  J'aurais exigé au moins une Coupe d Europe en supplément.)"


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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 18:04

http://www.decitre.fr/gi/12/9782253076612FS.gif

Titre : Vengeance Aveugle (Blindsight)

Auteur : Robin Cook

Edition : Le Livre de Poche, 1996

411 pages

Note : 1,5/5

 

L'histoire : A New York une série de morts par overdose attire l'attention du médecin légiste Laurie Montgomery. Elle va essayer d'attirer, avec beaucoup de difficulté, l'attention de ses supérieurs sur ces morts. Elle va réussir de rallier à sa cause un policier un peu macho mais pas si mauvais bougre dans le fond.

 

Ce que j'en pense : Je suis resté dans le flou une partie du roman, ce n'est que vers la fin que le lecteur a des éléments pour deviner le mobile. Mais s'il a l'habitude des romans et séries policières, il aura déjà eu sa petite idée bien avant.


Les personnages du médecin légiste et du flic sont assez clichés. Par moment j'ai eu l'impression de me retrouver dans un mauvais Mary Higgins Clark (oh le beau péonasme) : il y a un jolie fille qui a du mal à s'imposer dans un monde très masculin, un ophtalmo beau gosse mais qui se révèle être un salaud et un flic un peu rustre mais sur qui on peut compter.


Le caractère répétitif des meurtres commis par les hommes de main du mafioso n'apporte pas grand chose à l'histoire sinon l'ennui. C'est un roman que j'ai trouvé chez Emmaus alors qu'ils vendaient les livres au poids, je ne regrette pas d'avoir payé aussi peu pour un tel spectacle.

 

 

 

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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 17:38

 

http://static.lexpress.fr/assets/86/poster_44398.gifTitre : Haute fidélité (High Fidelity)

Auteur : Nick Hornby

Editeur : Plon, 1998

252 pages

Note : 3/5

 

L' histoire : Rob vient de se faire plaquer par sa copine, Laura. Il va essayer de passer au dessus de cette rupture. Mais ça va être aussi pour lui un moment de grande interrogation. Peut-il continuer à vivre comme il l'a fait jusqu'à présent ? Peut-il toujours raisonner en faisant des classements pour tout, à considérer que ceux qui n'ont pas ses goûts musicaux ne sont pas digne d'intérêt ?

 

 

Ce que j'en pense : Au début j'ai eu assez de facilité à rentrer dans le roman, cette manière de revenir sur ces 5 plus grands plaquages pour relativiser celui qu'il est en train de vivre est une bonne entrée en matière.

 

Car Rob a une drôle de manie pour pouvoir passer certaines épreuves ou se sortir de situations où il faudrait trop parler : il fait des classements. Mais à un moment l'histoire ralentit, devient répétitive. Ça se relance lors de l'enterrement du père de Laura.


Il y a autour de Rob des personnages attachants comme Dick ou Marie mais d'autres qui sont assez casse-bonbons comme Barry ou les parents de Rob.


Le problème d'un tel roman c'est qu'il faut le lire avec Internet branché juste à côté car Rob fonctionne beaucoup à la comparaison : je suis sorti avec telle fille qui ressemblait à truc ou à truc ; face à un événement, il se met à faire un top 5 des chansons qui pourraient convenir à la situation, comme il tient un magasin de disque il fait preuve d'une culture musicale étendue.


C'est pour moi le premier roman que je lis de Nick Hornby, c'est une découverte sympathique pour les vacances.

 


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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 17:59

http://pmcdn.priceminister.com/photo/Rankin-Ian-L-etrangleur-D-edimbourg-Livre-896925068_ML.jpg

 

 

"Pour Rebus, c'était l'horreur absolue. un paysage à ce point absent. Plus que jamais ça puait l'abus, la négligence, la vie totalement gâchée".

 

Un type kidnappe des fillettes. On les retrouve étranglées. Rebus malgré de nombreuses inimitiés se retrouve affecté sur l'affaire. Dans le même temps, il reçoit des lettres étranges qu'il soupçonne de venir du tueur.

 

 

L'Etrangleur d'Edimbourg est le premier roman de la série John Rebus. On y découvre un type qui ne plaît pas à tout le monde, surtout dans la famille police.


L'idée de l'intrigue pour ce roman m'a paru un peu facile : le gars abandonné qui connaît l'abominable pour attirer l'attention de celui qu'il considérait comme un ami.

Le scénario est un peu simpliste, les ficelles se découvrent assez rapidement au cours de la lecture. La brièveté du roman doit accentuer cette impression. J'ai eu plus l'impression d'avoir à faire à une ébauche de roman policier. Plus de substance aurait été mieux.

 

Le roman est plus original avec le personnage de Rebus, il a un passé trouble, justifiant des fêlures. Fêlures qu'il sait posséder mais dont les origines sont refoulées.

 

2,5/5

 

L'étrangleur d'Edimbourg, Ian Rankin, Le Livre de Poche, 2004, 285 pages

 

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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 18:20

 

http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/2/0/8/9782070782802.jpg

 

Liberty Fish, fils d'un abolitionniste et d'une fille de planteur sudiste, a grandi dans l'Amérique à la veille de la guerre de Sécession. Lorsque la guerre débute, il s'engage parmi les Nordistes. Lassé des massacres, il décide de déserter et de partir à la recherche du domaine maternel. Mais il va découvrir la dégradation morale et psychologique d'un Sud encroûté dans ses préjugés.

 

 

Les premières pages de la Polka des Bâtards ont été assez abruptes, le style très imagé est assez difficile à suivre.

Une fois que l'on s'est adapté on suit la jeunesse de Liberty où il se retrouve assez souvent confronté à la bêtise.

Mais le plus dur arrive lorsqu'il retrouve son grand-père, partisan farouche d'un Sud blanc, complètement givré car il se lance dans des expériences génétiques hautement improbables.

Liberty dans ses pérégrinations doit affronter le pire de ce que l'homme peut faire. Malgré ce qu'il peut voir, Liberty garde toujours le même état d'esprit.

Comme une sorte de modèle qu'il faudrait garder en tête dans le monde dans lequel nous vivons.

 

3,5/5

 

La Polka des Bâtards, Stephen Wright, Gallimard, 2009, 411 pages

 


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