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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 19:01
Vous connaissez déjà certainement le blog de la génialissime Margaux Motin (j'en ai déjà parlé par ici, non?), hé bien sachez qu'elle vient d'en faire un bouquin tout aussi génialissime que le blog, avec des inédits toussa toussa.
Bien sûr, en faisant un petit tour au Furet, j'ai littéralement craqué (bah quoi, il n'ont toujours pas eu l'idée d'acheter les "Retour à la terre", il faut bien que je me console!).

Sur la même tablette que "J'aurais adoré être ethnologue", que vois-je? La BD de Pacco, qui est l'evil twin de Margaux. Je connais son blog mais je ne le suivait pas régulièrement jusqu'à aujourd'hui. Fatale erreur!!!!! vu la qualité de la bd, je vais devenir une fan inconditionnelle. D'ailleurs, si le coeur vous en dit c'est par ICI qu'il faut aller jeter un oeil.

Autant Margaux Motin met en image ses histoires de fille-maman-couple, autant Pacco raconte son lien avec Maé (sa fille), tout ce qu'elle lui fait subir (héhé) et puis plein de petites anecdotes. C'est vraiment excellent!!!

Et voilà à quoi ça ressemble:



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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 09:06

Martin Odum , détective privé est chargé de retrouver un mari qui a abandonné sa femme. Mais le problème de Martin est qu’il ne sait plus trop qui il est car il se confond avec les identités qu’il a eu lorsqu’il était agent secret à la CIA.

 

C’est un roman d’espionnage par un habitué du genre ( cf Le fil rouge).

Toutefois j’ai eu l’impression que les flashbacks avec les identités plombent l’avancée du récit. Mais les analepses sont un moyen pour revenir sur des lieux et des périodes où l’Agence a pu se trouver durant la Guerre Froide. L’opération mise à jour lors de son enquête semble tout à fait plausible.

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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 08:17

Danny Krestler, encadreur de tableaux, a l’habitude de fréquenter la riche société de San Francisco. A l’issue d’une soirée il ramène Renée Knowles qui est ivre. Devant chez elle, elle va s’offrir à lui. Le lendemain il va apprendre qu’elle a été assassinée. Etant la dernière personne l’ayant vu il devient vite un suspect. A la pression de la police s’ajoute celle de deux nervis qui lui réclame un livre rare qu’il ne possède pas.

 

En lisant la quatrième de couverture c’est la base quasi-historique servant de fondement à ce roman policier  qui m’a attiré. C’est peut être le seul truc satisfaisant. Car le roman manque de rythme, il peut facilement être coupé en trois ou quatre grosses parties. Le passage le plus marquant est l’explication historique et le contenu du Codex  où de larges extraits d’ouvrages historiques sont reproduits.

Le narrateur qui semble avoir un certain recul par rapport à la cupidité, l’avidité qui l’entoure n’est en fait pas mieux que les autres personnages.

C’est pour moi une grosse déception.

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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 09:03

J'ai lu Beckett à 15 ans, j'ai lu Pinter à 25 ans, j'ai la même sensation de vide. Je ne peux même pas me poser la question de savoir ce qu'il veut dire : l'histoire n'est pas saisissable. Les personnages non plus. Ils ne restent jamais les mêmes quant à leur identité, ils oublient ce qu'ils ont pu dire auparavant, il y a l'impression de ne pas avancer.
Le théatre moderne, humhumhum, il faudra peut être que ça revienne vers des choses plus simples.

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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 09:56

C'est un recueil de cinq nouvelles.

La première raconte la séduction d'une jeune fille de bonne famille par un bandit de grand chemin qui se fait passer pour un noble.
La deuxième relate l'histoire de Mlle de Florville,  engrossée par son frère, aimée par son fils et mariée à son propre père.
La troisième met en scène Dorgeville, brave âme qui se fait manipuler par une femme dans le but d'obtenir sa fortune.
La quatrième raconte les manipulations de Mme De Sancerre, jalouse de sa fille, qui séduit le prétendant de sa fille pour ne pas la laisser à celle-ci.
La cinquième raconte l'amour de Franval pour sa fille Eugénie, amour qui va amener l'opprobre sur la famille et va amener celle- ci au drame.
Le thème récurrent dans les nouvelles est l'inceste.
En le lisant au premier degré, comme Florville, on pourrait croire que Sade est un moraliste, la vertu, l'amour du Christ il n'y a que ça qui peut guider la vie humaine. Lorsqu'il débute Eugénie de Franval, il commence par dire «  Instruire l'homme et corriger ses mœurs, tel est le seul motif que nous nous proposons dans cette anecdote ». Bien sûr la correction des mœurs dans le sens amélioration n'est pas envisagé. En commençant une nouvelle de cette façon il se moque des religieux, alors à l'époque principaux préconisateurs de correction morale.  Mais les démonstrations faites le sont uniquement pour être mieux détruites.

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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 15:11

Ceux qui n'auraient pas lu Anatomie d'un crime passez votre chemin parce que ça va spoiler.

Après la mort de sa femme Lynley part en solitaire faire une randonnée pour s'isoler du monde. Mais au cours de celle-ci il découvre un corps au pied d'une falaise. Il va participer à l'enquête qui sera ouverte. Havers sera envoyé de Londres pour renforcer l'équipe mais aussi pour le faire revenir à New Scotland Yard.

 

Lynley est un homme blessé mais il apparaît plus humain, plus accessible, moins aristo.

Elizabeth George a toujours cette grande capacité de description, c'est les Cornouailles comme si on y était.

Il y a une grande place au microcosme local : une mort suspecte et tous les secrets, les non dits ressortent violemment, cela crée des tensions entre les gens mais permet aussi à certains de se rapprocher.

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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 19:20
Sidney Orr est un écrivain qui vient de se remettre d'un accident dont on ne croyait pas qu'il sortirait vivant. Il vit avec Grace, qui l'a soutenu et le soutient encore lors de son rétablissement.
un jour, en se baladant, Sidney entre dans une papeterie et est attiré par des carnets provenant du Portugal. C'est grâce à l'un de ces carnets qu'il va se remettre à écrire. A chaque fois qu'il ouvre celui-ci il est d'ailleurs propulsé dans une séance d'écriture intense.

Pendant une partie du roman, nous allons suivre le héros inventé par Sidney: Nick Bowen est un éditeur célèbre qui décide de changer de vie du jour au lendemain à cause d'une gargouille qui a failli le tuer. Il prend ça comme un signe du destin et s'en va sur un coup de tête.

La majorité du roman est néanmoins concentrée sur la vie de Sidney et de Grace. Leur meilleur ami, John Trause, est écrivain et ami de longue date de la famille de Grace. Au fur et à mesure du roman, Sidney va comprendre le lien particulier reliant sa femme et Trause tout en continuant à l'aimer.

J'aime beaucoup Paul Auster et ce roman ne m'a pas déçue. on retrouve toujours la plume et le style très fluide de cet écrivain.
Néanmoins, je n'ai pas tout à fait compris le lien entre les deux "parties" du roman: est-ce que l'histoire de Bowen doit nous éclaircir sur celle de Sidney? Est-ce que cette partie n'est là que pour nous montrer que ce qui est écrit peut parfois se refléter dans la réalité? mystère....
J'ai trouvé que le fait que Sidney n'essaye pas de continuer son histoire et qu'il laisse son héros enfermé sans pouvoir ne plus jamais sortir assez frustrant. Je crois qu'en fait j'aurais aimé savoir la suite, et ne pas l'avoir est un peu ce qui fait que cette histoire dans l'histoire tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. Pourquoi prendre la peine de développer une histoire, de lui donner autant de détails si c'est pour la laisser tomber ainsi par la suite?

Malgré ce petit bémol, c'est un livre sympathique qui reste rapide à lire et avec lequel on passe un bon moment.

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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 08:18

Paul Macy vient de sortir du Centre de Réhabilitation dans le corps de Nathan Hemmings, condamné à la disparition pour de multiples viols. Mais la rencontre une personne du passé d'Hemmings va ramener la présence de celui-ci. Hemmings va alors tout faire pour reprendre le contrôle de son corps.

 

C'est un récit d'anticipation, j'y trouve des points communs avec Minority Report de Philip K. Dick sur l'aspect de la lutte contre la criminalité.

Le roman aborde la thématique du rapport du corps avec l'âme ou l'esprit.

Le langage est cru, violent, les scènes de sexe sont bestiales, proches du viol.

L'opposition entre les deux esprits pour le corps est intéressante, ils sont liés mais pensent comme s'ils étaient deux personnes différentes. Le récit de la lutte peut paraître assez faiblot, répétitif. Mais non il y a une certaine tension qui permet de garder l'envie de continuer.

 

Sortie américaine 1972

http://www.mollat.com/cache/Couvertures/9782070321124.jpg

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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 08:22

Grady McNeill, jeune fille aisée, voit ses parents partir en vacances en Europe. Elle se retrouve alors seule à New York en pleine canicule. Elle va profiter de cette période pour passer plus de temps avec Clyde, gardien de parking. Ils sont amoureux l'un de l'autre mais à leur façon. Leur caractère va les amener à adopter des comportements dangereux l'un pour l'autre.

 

Ce roman a été retrouvé que très récemment et est présenté comme le premier roman que Truman Capote aurait écrit.

Avec un tel type de personnages mis en scène j'ai trouvé ce roman proche de ce que Fitzgerald avait pu faire. Mais la tonalité est nettement plus sombre. 

Les amoureux font preuve à l'égard de l'autre  d'incompréhension, incompréhension due principalement à la différence de milieu qu'il y entre eux deux. Ils se font mal mais ne semblent pas en avoir conscience. Malgré leur jeune âge ils agissent comme si c'était leurs derniers moments ensembles. Ils font preuve d'une insouciance morbide.

Mais aussi à l'égard de leur entourage ils ont une attitude malheureuse. Peter Bell est amoureux de Grady et fait tout pour essayer de lui remonter le moral, elle l'ignorera complètement, préférant s'enferrer dans sa relation avec Clyde.

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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 09:43

Alors qu'ils explorent la planète VanderZande, Léna Tanoway, Léo Faulcon et Kris Dojaan découvrent une épave antique déposé par le Souffle du Temps. Car sur VanderZande le vent peut déplacer temporellemnt les humains et les objets. Mais la découverte de l'épave engendre des événements et des comportements qui vont amener Léo Faulcon à réfléchir et à découvrir ce que cache réellement le Souffle du Temps.

 

Holdstock nous livre la description d'un monde hostile colonisé par deux types de populations : les scientifiques qui sont là pour étudier le phénomène des vents ; les Modifiés qui ont subi une intervention physique afin de pouvoir survivre sur VanderZande sans avoir à porter de masque. La nature entourant les humains ne leur facilite pas la vie : l'atmosphère est empoisonnée, les vents peuvent entraîner la mort. La colonisation semble se faire hors du temps et sans relation avec la Terre, les pionniers sont seuls, ce qui renforce la solitude.

L'intrigue tourne autour de la nature du Souffle du Temps, est ce une illusion ? un moyen de se déplacer ? Mais le récit permet d'amener des sujets comme l'ignorance des autres, la peur que cela peut engendrer, le sens de la vie.

Les personnages ne sont pas flamboyants : Léo Faulcon est un lâche, les deux femmes ne sont pas attirantes ( Alissia en raison de ses yeux globuleux résultant de sa qualité de Modifiée, Léna en raison des favoris qui lui recouvrent les joues car c'est la mode), Kris est impulsif, naïf. Mais le fait qu'ils vont  mettre leur vie en danger pour avoir des réponses les rend plus intéressants.

Je pense qu'il ne faut pas considérer ce roman comme un pur ouvrage de SF, s'il emprunte un tel cadre c'est pour pouvoir plus facilement aborder les thèmes évoqués.


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