« Est méchant tout homme qui contraint ses semblables à l'obéissance pour atteindre ses buts personnels, détruit la beauté, provoque la douleur, supprime la vie. »
Le Prince des étoiles
Kirth Gersen n'était qu'un enfant lorsque sa ville a été attaquée par les Princes-Démons, cinq êtres qui ont en commun un mépris pour la vie humaine et un goût pour le vice et la cruauté. Sauvé par son grand-père, il va suivre une longue formation dans l'Oecumène dans le but de retrouver les cinq Princes-Démons et de les faire souffrir autant qu'ils ont pu faire souffrir.
Le Prince des étoiles est l'histoire d'une vengeance mais aussi d'une sorte de purification d'éléments perturbateurs de l'histoire de l'humanité. Le personnage principal est une sorte d'anti héros, il est un peu difficile de s'y attacher. Les filles qu'il rencontre s'en rendent compte assez vite.
Mais je crois que ce qui compte le plus c'est la description de la civilisation qui s'est étendue à des planètes nouvelles, ce qui donne une richesse et une diversité des situations intéressantes et distrayantes.
Le problème est que les romans qui forment la série sont assez courts, une fois que l'on en a fini un on a envie de connaître la suite. C'est bien dommage que je ne les ai pas trouvé publié en intégrale.
Le prince des étoiles, Jack Vance, Le Livre de poche SF, 1964-2004, 318 pages
La Machine à tuer
Kerth Gersen, après avoir éliminé Malagate, continue à rechercher les princes démons qui ont massacré son village et réduit en esclavage les survivants. Lors d'une mission pour la CCPi (Compagnie de coordination de police internationale), il retrouve la trace de Kokor Hekkus
La Machine à tuer est le deuxième volet de la Geste des Princes Démons.
Comme dans le premier volet les princes démons sont très bien insérés dans l'Oecumène et il faut toujours attendre les dernières pages pour savoir derrière quel personnage le prince démon se cachait.
Chaque chapitre est introduit par un extrait de texte permettant d'expliquer des éléments de l'Oecumène sans plomber le récit d'explications nombreuses.
Ce roman est d'une lecture facile et rapide pour peu qu'on accepte de voyager dans l'espace.
J'apprécie la richesse de l'invention : Interéchanges a un rôle dans le kidnapping spatial. Cette société fournit sa caution aux transactions, elle paie le kidnappeur et garde le kidnappé jusqu'à ce que celui-ci puisse s'acquitter de sa rançon.
La machine à tuer, Jack Vance, Le Livre de poche SF, 1964-2004, 281 pages