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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 08:53

http://media.zoom-cinema.fr/photos/2991/affiche.jpgEn 2233, l'USS Kelvin fait l'objet d'une attaque par un vaisseau inconnu. L'équipage est évacué mais son capitaine George Kirk se sacrifie pour diriger le Kelvin vers son agresseur pour tenter de le détruire.

 

Privé de son père, James Kirk a une enfance mouvementée mais un ami de son père réussit à le convaincre de s'engager pour Starfleet. Ayant à peine fini sa formation, il se retrouve dans un affrontement qui pourrait mettre fin à l'existence de la Terre.

 

Autant le dire je n'ai jamais été un grand connaisseur de Star Trek (sauf peut-être par le biais des Star Trek du Peuple). Donc pour certains en faire une nouvelle adaptation pourrait être une atteinte à l'originalité de la série.


Ici le côté comic/blockbuster est flagrant, l'équipage est peut être multicolore mais tous les thèmes que pouvait aborder la série sont mis de côté. c'est l'action qui est mise en avant.

Paradoxalement j'ai eu l'impression que la véritable vedette du film était Spock, au détriment de Kirk. Spock est pris entre deux cultures et il a du mal à faire un choix entre les deux.

J.J. Abrams introduit des éléments  comiques : Chekov, le navigateur, a du mal à se faire à une Intelligence Artificielle un peu trop formatée ; Scotty (Simon Pegg) force son accent anglais populaire.

Au résultat , c'est un film distrayant et pas ennuyant.


Titre V.O. : Star Trek

Réalisé par J.J. Abrams

Avec Chris Pine, Zachary Quinto, Karl Urban, Zoe Saldaña, Eric Bana, Leonard Nimoy, Simon Pegg

Sortie : 6 mai 2009

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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 06:57

http://www.horreur.net/img/voyageaucentredelaterre1959.jpgLe professeur Liendenbrock est persuadé qu'Arne Saknussem est arrivé au centre de la Terre. Il va alors quitter Edimbourg pour se mettre sur ses traces à  partir d'un volcan d'Islande.


 

Première adaptation du roman de Jules Verne au cinéma, celle-ci s'en écarte un petit peu. Au lieu de partir d'Allemagne, le professeur part d'Edimbourg. Pour corser l'histoire on ajoute un descendant de Saknussem, particulièrement retors, mais qui finit mal (tant mieux pour lui).


 

Le passage avec l'affrontement des monstres préhistoriques est particulièrement impressionnante pour l'époque (et ouais pas d'image de synthèse), des images d'iguanes en gros plans sont incrustées au film et ils ne sont pas beaux du tout.


 

Etant petit, c'est le genre de films dont on a usé la K7 mais ça fait plaisir à revoir, du vrai cinéma hollyoodien d'aventures comme il est difficile de voir aujourd'hui.

 

 

Titre V.O. : Journey to the center of the Earth

Réalisé par Henry Levin

Avec James Mason, Pat Boone, Diane Baker, Arlene Dahl, Thayer David

Sortie : 16 décembre 1959

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 11:46

http://a7.idata.over-blog.com/220x300/0/19/49/05/2011/Fevrier2011/Largo-Winch-2-Affiche-France-2.jpgLargo Winch vient de récupérer le contrôle de l'empire industriel acquis par son père adoptif, celui-ci de vendre ses parts pour les investir dans une fondation humanitaire. Alors que le contrat vient d'être signé, Largo est accusé de crime contre l'humanité par la Cour Pénale Interantionale. En fuite il va essayer de se disculper.

 

Deuxième volet de la série adaptant la célèbre, celui-ci est moins explosif en termes d'action mais se focalise plus sur le personnage de Largo Winch et de ce qui lui arrive dans sa vie personnelle (ce qui change de beaucoup par rapport à  la BD mais je ne spoilerai pas). Cela donne plus de consistance au personnage de Largo Winch.

 

Il est toujours difficile de parler d'un film  adaptant un BD, d'éviter de faire des comparaisons. On fait sortir Freddy Kaplan (qui ne correspondait pas du tout à l'original) et on fait entrer Simon Ovronnaz, personnage de tombeur et de beau parleur. Le personnage de Gauthier donne une touche comique et plus d'indépendance au film par rapport à la BD.

On a surtour parlé du film parce qu'il y avait Sharon Ston à l'affiche. D'accord elle fait un peu d'autodérision en jouant une procureure cougar mais l'âge ne l'arrange pas surtout grâce (ou pas) à la chirurgie esthètique. Donc elle dans le film c'est peut être le mauvais choix.

 

 

Réalisé par Jerome Salle

Avec Tomer Sisley, Sharon Stone, Laurent Terzieff, Ulrich Tukur, Nicolas Vaude

Sortie : 16 février 2011

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 16:58

http://images.fan-de-cinema.com/affiches/mini/aventure/adele_blanc_sec,0.jpgEn 1912, Adèle Blanc-Sec, journaliste intrépide, doit faire face à un ptérodactyle qui terrorise Paris. Dans le même temps elle doit trouver un remède pour ramener à la vie sa soeur paralysée depuis un accident.

 

Il est toujours difficile d'adapter une BD au cinéma et ce film de Besson ne déroge pas à la règle.


Le prologue égyptien est une sorte de copie d'un Indiana Jones mais cela fait vieillot.


L'histoire du ptérodactyle n'est qu'un prétexte pour faire une adaptation de la BD.

Louise Bourgoin en tant qu'actrice est un peu limitée, elle surjoue comme personnage bulldozer et condescendant, comme si elle ne pouvait faire que cela. Face à elle il n'y a personne pour la remettre en place, les personnages ne sont qu'une suite de caricatures bien lointaines de ceux de la BD.


Malgré tout le film, le film devient plus intéressant lors de la réanimation des momies mais cela reste un trop court moment.

Cette adaptation de la BD de Tardi ne fait que régresser les personnages. Luc Besson aurait mieux fait de rester à son seuil de dix oeuvres.

 

Réalisé par Luc Besson

Avec Louise Bourgoin, Philippe Nahon, Gilles Lellouche, Nicolas Giraud, Jean- Paul Rouve, Mathieu Amalric

Sortie : 14 avril 2010

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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 15:26

http://www.cinemagora.com/images/films/35/135-b-barry-lyndon.jpgRedmond Barry, un jeune Irlandais, blesse un officier anglais lors d'un duel pour une querelle amoureuse. Pour échapper à des poursuites il s'enfuit mais se fait détrousser par des bandits.

Pour pouvoir s'en sortir il ne lui reste plus qu'à s'engager dans l'armée lors de la guerres des Sept ans. Cette incorporation va être un tremplin pour son ascension sociale.

Après de nombreuses aventures il réussira par épouser une riche veuve qui lui apportera un titre de noble et la fortune.

 

Grandeur et décadence voilà à quoi l'on peut résumer la vie de Barry Lyndon.

Ce que voulait Kubrick en réalisant Barry Lyndon était de retranscrire le XVIII° siècle anglais. Pour cela il lui aura fallu six ans avant d'avoir les moyens techniques.  Il réussit la prouesse de tourner des scènes éclairées uniquement à la bougie.


Ce qui impressionne le plus au visionnage de Barry Lyndon c'est le caractère pictural des scènes : Kubrick laisse sa caméra quasi immobile, les acteurs jouent dans un tableau.


C'est un film d'une grandeur esthètique sans conteste mais je trouve le personnage de Barry Lyndon trop lisse. Le narrateur nous explique qu'au cours de son passage dans l'armée Barry s'est transformé en "mauvaise personne", il faut attendre son affrontement avec Lord Bulligdon pour voir combien il est violent et mauvais. Un peu comme si Kubrick s'était préoccupé plus de l'image et de la musique que de l'esprit des personnages.

 

Titre V.O. : Barry Lyndon

Réalisé par Stanley Kubrick

Avec Ryan O'Neal, Marisa Berenson, Leon Vitali, Patrick Magee, Hardy Kruger

Sortie : 24 septembre 1976

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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 21:19

Andrew Beckett, avocat dans l'un des plus grands cabinets de Philadelphie est séropositif.

Il cache sa maladie à ses patrons mais ceux-ci finissent par la découvrir.A partir de là, ils vont inventer un prétexte pour le licencier en faisant semblant que ça n'est pas à cause de sa maladie.

Andrew va alors se rapprocher de Joe Miller et le convaincre d'assurer sa défense contre le cabinet d'avocats pour licenciement abusif.

 

Ce film a été réalisé en 1993, moment où l'on commençait à parler un peu plus du sida et par la même occasion de l'homosexualité et développe franchement le sujet encore sensible.

En même temps je ne trouve pas que l'on tombe dans le pathos. Le combat de cet homme en train de mourir est noble et est vraiment bien retranscrit.

On est emporté par le film, par le personnage d'Andrew Beckett et par la façon dont son procès est mené.

 

Je crois que c'est juste un film à voir absolument.

 

 

http://3.bp.blogspot.com/-t0crag0C9mk/TdhJy9rNe3I/AAAAAAAACaE/V3oNWwWTo-w/s1600/philadelphia.jpg

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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 17:59

http://a.giscos.free.fr/cinema/F/FamilyBusiness.jpgSur une proposition de son petit fils un cambrioleur décide de monter un coup juteux, mais dans la préparation il doit faire face à l'hostilité de son fils. Le casse ne se déroule pas comme prévu et chacun se retrouve devant des choix à faire.

 

Sidney Lumet, avec Le Gang Anderson et Un après-midi de chien, est un habitué des casses qui tournent mal.


A travers Family Business, il aborde les conflits entre les générations : ainsi se retrouve opposés le grand-père, qui voit le cambriolage comme un jeu et comme un moyen d'exister par rapport à la société, et le père, qui s'est fait prendre une fois et qui ne veut pas que la vie et la famille qu'il a baties ne soient détruits à cause d'un cambriolage.


Entre les deux, il y a le fils qui accepte de prendre des risques.

Après une première partie qui est une comédie, la seconde partie se fait plus sérieuse. Les deux restants vont faire leur possible pour sortir de prison celui qui s'est fait prendre.


Mais il y a comme une sorte de pessimisme quand le grand-père se refuse à utiliser les éléments qu'il possède pour pouvoir sortir de prison son petit fils. Il laisse le système gagner alors que par sa profession il ne faisait que le défier.


Titre V.O. : Family Business

Réalisé par Sidney Lumet

Avec Sean Connery, Dustin Hoffman, Matthew Broderick

Sortie : 13 décembre 1989

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23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 16:34

http://img.incine.fr/affiches_film/big/Au-dela-de-la-gloire_13009_1287505505.jpg1918, à la fin de la guerre, un sergent erre sur le champ de bataille. Un soldat allemand s'avance vers lui mais il ne comprend pas ce qu'il lui dit alors il le tue. L'allemand lui annonçait la fin de la guerre.

24 ans plus tard, le sergent participe au débarquement américain en Tunisie. Il a avec lui quatre recrues pour qui c'est le baptême du feu. Ils vont ensuite participer à plusieurs opérations en Europe jusqu'à la fin de la guerre.

 

Au delà de la gloire est un moyen pour Samuel Fuller de relater son expérience de la guerre au de la première division d'infanterie ( The Big Red One). Cinq personnages différents sont mis en scène : le roublard, l'innocent, le sensible ( sensibilité qui pourrait presque être vue comme de la lâcheté), le guerrier (Lee Marvin, en porteur de mort), l'écrivain.


Tous vont traverser la guerre sans être blessés physiquement, ce qui ne sera pas le cas des nouvelles recrues qui les rejoignent et avec lesquelles ils ne se lient pas, car on ne sait pas si dans dix minutes ils seront encore vivants.


Le film peut être divisé en trois parties correspondants à des moments de la guerre, les attentes sont longues, les escarmouches brèves et meurtrières.


Pour un film de guerre il n'y a pas d'héroïsme forcené, il y a plutôt une sorte de cynisme et d'égoïsme : en temps de guerre on n'assassine pas, on tue.

 

Titre V.O. : The Big Red One

Réalisé par Samuel Fuller

Avec Lee Marvin, Mark Hamill, Robert Carradine, Bobby DiCicco, Stéphane Audran, Marthe Villalonga

Sortie : 18 juillet 1980

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 15:54

http://www.cinemagora.com/images/films/96/115496-b-manipulation.jpgSans amis et et sans famille, la vie de Jonathan ne se résume qu'à son travail de comptable. Un jour alors qu'il travaille pour un cabinet d'avocats il sympathise avec Wyatt qui l'inscrit sur la "Liste", un club de rencontres où il peut trouver des femmes séduisantes et disponibles. Mais cette inscription n'est qu'une partie d'un paln pour lui faire commettre un casse.

 

Manipulation a l'ambiance d'un thriller érotique comme c'était la mode dans les années 90, aujourd'hui cela fait un peu dépassé.


L'histoire est plombée par la romance que vient nouer le comptable avec la fille qu'il a rencontré dans le métro. Il est bien trop fleur bleue, il abandonne dix millions de dollars juste pour retrouver la fille.


Hugh Jackman est bon en avocat cool et qui a la classe. Il a y comme une aura de mystère autour de lui. Mais l'évolution de son rôle vers une brute cupide est moins bonne.

 

Titre V.O. : Deception

Réalisé par Marcel Langenegger

Avec Hugh Jackman, Ewan McGregor, Michelle Williams

Sortie : 3 septembre 2008

 

 

 

 

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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 15:20

http://3.bp.blogspot.com/-Q9gdkzzQdqA/TcbTDOXdsuI/AAAAAAAAAAQ/OPCchOAD2Io/s1600/00793522-photo-affiche-le-diable-s-habille-en-prada.jpgAndrea, journaliste à la recherche d'un emploi, se voit proposer le poste d'assistante de Miranda Priestly, directrice tyrannique de Runway, un magazine qui fait défait les créateurs dans le monde  de la mode.

 

Dans Le diable ... on suit la transformation physique et vestimentaire d'Andrea, transformation qui aura des conséquences sur sa vie personnelle. Mais heureusement elle ne passera pas du côté obscur.


Le personnage de Miranda Priestly est effrayant. c'est une femme qui vit seule de dans sa tour d'ivoire. Elle a trop de pouvoir, quelle est sa légitimité à orienter la mode à part celle d'avoir découvert des créateurs maintenant reconnus. Même si l'auteure du roman dont est inspiré le film a refusé de dire qu'elle s'était inspirée d'Anna Wintour (dont elle a été l'assistante) pour le personnage de Priestly, il est quand même difficile de ne pas trouver des ressemblances.


Je me suis retrouvé confronté à un monde superficiel où le paraître n'a que trop d'importance? C'est peut être mon côté terre à terre qui joue.

 

Titre V.O. : The Devil wears Prada

Réalisé par David Frankel

Avec Meryl Streep, Anne Hathaway, Emily Blunt, Stanley Tucci, Simon Baker

Sortie : 27 septembre 2006

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