Jim Stark ( James Dean) vient d'emménager dans une ville. Ayant eu des histoires de violence il décide de tout faire pour s'amender. Mais une bande de jeunes de son école va le mettre à l'épreuve.
La fureur de vivre est une description du malaise des jeunes dans "l'american way of life". Les parents de Stark sont minables: la mère est dominatrice, le père démissionnaire. Ceux de Platon sont absents: la mère s'amuse on ne sait où et le père n'a de lien avec son fils que par le chèque de la pension. Le père de Judy qui la voit grandir, la considère comme une femme et non plus comme sa fille.
Le film est dans la lignée de L'équipée sauvage, de ces films qui prennent pour sujet la jeunesse rebelle. Mais comment expliquer ce besoin de s'exprimer par la violence et les rapports de force ? Une société où la réussite matérielle est présente n'est pas forcément une société de bien-être. L'exemple de La fureur de vivre le prouve, cet exemple est confirmé par l'histoire.
La fureur de vivre est seulement le deuxième film de Dean ( sur trois). C'était la première fois que je voyais un de ses films, j'ai été impressionné par sa maturité, sa présence.
J'ai pu trouvé le sujet et le traitement violents pour l'époque. J'étais habitué à plus de retenue, retenue qui aboutissait souvent à l'angélisme.
Infos sur le film
Réalisé par Nicholas Ray
Avec James Dean, Natalie Wood, Sal Mineo, Corey Allen, Dennis Hopper
Sortie : 28 mars 1956
