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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 15:08

 

http://medias.fluctuat.net/films-posters/1/3/13569/willie-boy/affiche-1-medium.jpgMalgré le titre de Willie Boy qui renvoie à l'Indien, c'est le personnage de Coop qui est le plus intéressant et le plus complexe. Il a un passé de violence, il a des difficultés à s'attacher aux gens et éprouve malgré tout un respect à l'égarde de Willie.


 

Willie Boy met en scène une Amérique qui a du mal à accepter son héritage et le racisme est latent. Celui qui ne respecte pas les blancs doit être éliminé. La chasse à l'homme mené contre Willie exacerbe tous les ressentiments.


 

Mais le réalisateur a de la difficulté à s'assumer parce que faire jouer à Katherine Ross le rôle de indienne est un peu ridicule.

 

Titre V.O. : Tell Them Willie Boy Is Here

Réalisé par Abraham Polonsky

Avec Robert Redford, Katherine Ross, Robert Blake, Susan Clark

Sortie : 1969

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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 18:16

 

http://images.madmoizelle.com/fiches/photos/C/indiana-jones-et-le-royaume-du-crane-de-cristal__080721033938.jpgEn pleine Guerre Froide, Indy se retrouve aux prises avec une espionne soviétique qui recherche des crânes de cristal. Ceux-ci auraient un pouvoir incommensurable et pourraient permettre à l'URSS de battre l'occident.

 

 

Vingt ans qu'Indiana Jones n'était pas réapparu au cinéma, aujourd'hui il apparaît bien vieilli. Il a perdu de son punch (les nazis restent toujours les meilleurs méchants). Le film se tourne allègrement vers les films de SF de série B des années 50.


Quatrième épisode de la série, il débute avec un Indy entouré de soviétiques qui le considère comme vraiment dangereux. En 20 ans il a bien dû faire chier des gens.

Le personnage interprété par Cate Blanchett est sûrement le pire méchant de la série : lisse, elle ne met même pas mal à l'aise.

L'humour est assez limité, les effets spéciaux trop visibles. Certaines sont assez limites : Mutt Williams qui imite Tarzan, Indy qui s'enferme dans un réfrigérateur pour survivre à une explosion atomique, une scène de duel au sabre à partir de deux voitures.

Et plutôt que d'avancer le film n'arrête pas de faire des références aux épisodes précédents.

 

 

Titre V.O. : Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull

Réalisé par Steven Spielberg

Avec Harrison Ford, Shia La Beouf, Karen Allen, Cate Blanchett, John Hurt

Sortie : 21 mai 2008

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 18:45

http://www.cinemovies.fr/images/data/affiches/1979/une-poignee-de-salopards-the-inglorious-bastards-12163-1526816062.jpgEn 1944, cinq soldats américains (déserteurs, voleurs, assassins) réussissent à s'évader du convoi qui les menait au peloton d'exécution. Durant leur balade ils vont tuer une patrouille de soldats allemands. Mais ceux-ci étaient des américains déguisés qui devaient contacter la Résistance afin de réaliser une mission importante. Ils vont alors décider de la mener à bien.

 

Une poignée de salopards est le film qui a inspiré Tarantino pour réaliser Inglourious Basterds. L'idée est assez basique, on la retrouve dans les Douze Salopards : un ramassis de vauriens qui accepte une mission impossible dont ils ne sortiront pas tous vivants.

 

Les acteurs sont assez peu charismatiques, à part Bo Svenson qui fait une tête de plus que tout le monde (je me demande même comment il pouvait interpréter un aviateur) et le voleur qui a passé tellement de temps au trou qu'il en a les cheveux qui lui tombent sur les épaules.

La réutilisation de plusieurs plans d'explosion plusieurs fois est caractéristique de l'époque, et c'est marrant de voir une maquette se faire exploser, c'est visible que c'en est une mais ça fait plus vrai que certains effets spéciaux.

 

Malgré certaines faiblesses je dois reconnaître qu'il est assez riche en rebondissements et qu'il est sympa de suivre les aventures des ces Pieds Nickelés.

 

Titre V.O. : Quel maledetto treno blindato

Réalisé par Enzo G. Castellari

Avec Bo Svenson, Peter Hooten, Fred Williamson, Michael Pergolani, Michel Constantin, Ian Bannen

Sortie : 28 février 1979

 


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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 18:15

http://www.ccec.be/photos/divers/14australia/australia.jpgA la fin des années 30, lady Ashley se rend en Australie pour rejoindre son mari qu'elle soupçonne d'adultère. Sur place, elle apprend que celui-ci est mort assassiné et que l'exploitation bovine qu'il tentait de faire subsister est au bord du gouffre. Avec l'aide d'un cow-boy un peu rustre elle va convoyer 1500 têtes de bétail jusqu'à Darwin pour pouvoir se renflouer.

 

En voyant Australia j'ai eu l'impression qu'il y avait deux films sous un même titre.

 

Il y a un premier film , plutôt d'aventures avec quelques ressorts comiques avec un baroudeur viril et renfrogné et une aristocrate coincée.

 

Puis il y a un deuxième film plus mélodramatique : ils s'aiment puis ils s'aiment plus puis ils s'aiment encore plus, tout ça sur fond d'attaques perfides des troupes japonaises.

 

A cela il faut ajouter le discours sur l'assimilation forcée des aborigènes. Comme cela est amené voire perdu dans l'ensemble du film, le discours perd de son intérêt. Ça m'a donné le sentiment qu'il en parlait juste pour se donner bonne conscience. Le Chemin de la liberté de Phillip Noyce, sorti en 2003, parlait avec plus de justesse des "générations volées".

 

Ainsi voir Australia m'a permis de me dire que je n'avais pas eu tort de ne voir aucune autre film de Luhrmann.

 

Titre V.O. : Australia

Réalisé par Baz Luhrmann

Avec Nicole Kidman, Hugh Jackman, David Wenham, Bryan Brown

Sortie : 24 décembre 2008

 

 

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30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 17:58

 

http://img.ozap.com/00783992-photo-affiche-adieu-cuba.jpgUn propriétaire de night-club à Cuba voit l'arrivée de Fidel Castro au pouvoir. a travers les déchirements de sa famille il va devoir s'adapter au nouveau régime en place. 

 

Adieu Cuba a une dimension historique et autobiographique très forte. La chute de Batista et l'arrivée au pouvoir de Castro aidé par le Che amènent des déchirements fatals entre les membres d'une famille.

 

Adieu Cuba permet de voir les deux aspects de la dictature. Une dictature de droite musèle l'expression. Une dictature de gauche élabore des règles idiotes comme celle où il faut interdire le saxophone dans les orchestres car c'est un instrument libéral.

 

La seule solution pour s'en sortir reste l'exil comme aujourd'hui encore.

 

La transformation de la société, les attentes de la population à l'égard d'un pouvoir communiste, les tensions et les trahisons familiales sont dépeintes avec une certaine sensibilité de la part d'Andy Garcia.

 

Titre V.O. : The Lost City

Réalisé par Andy Garcia

Avec Andy Garcia, Danny Pino, Ines Sastre, Bill Murray, Enrique Murciano

Sortie : 9 août 2006

 

 

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16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 17:53

 

http://myscreens.fr/wp-content/uploads/2010/10/l_antre_de_la_folie.jpgUn agent d'un compagnie d'assurance est chargé de retrouver un écrivain à succès, qui a disparu à la veille de la parution de son dernier livre.

 

Mais il va découvrir que l'écrivain a été chargé par Satan de propager le mal et la violence à travers ses romans.

 

Carpenter à travers l'Antre de la folie aborde encore une fois le thème de l'opposition entre le bien et le mal, mal face auquel on ne peut pas faire grand chose pour s'y opposer.

 

Il aborde aussi le pouvoir des romans et des film sur les masses.


Le thème de la folie est aussi abordé , la folie apparaît comme le seul moyen d'échapper à la réalité des choses, ainsi on peut se demander que celui que l'on croit fou ne l'est pas forcément.

 

Mais bon l'Antre de la folie reste en dessous de films comme le Prince des Ténèbres. Ça se laisse voir mais ce n'est sûrement pas le meilleur film de Carpenter.

 

Titre V.O. : In the mouth of madness

Réalisé par John Carpenter

Avec Sam Neill, Julie Carmen, Jurgen Prochnow, Charlton Heston

Sortie : 8 février 1995

 


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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 17:07

The really lonesome cow-boy

http://www.ramboliweb.com/images/infos/lucky-luke-film.jpgAutant le dire tout de suite ce film est uen daube monumentale.

 

On reprend l'équipe qui avait sévit pour Brice de Nice et on adapte Lucky Luke. Le résultat fait peur. Le scénario est foireux et ne reprend même pas la BD, l'image est moche. Le décor aussi. Daisy Town est dans le style Terry Gilliam mais en moins fun et en moins innovant.

 

Melvil Poupaud en Jesse James toujours en train de citer Shakespeare est gonflant. Dujardin fait le bênét qui est toujours béat en face d'une blonde ou bien il fait le dur avec un rictus assez limité.

 

Il n'y a que Sylvie Testud et Michael Youn (et pourtant je ne suis pas son plus grand fan) qui s'en sortent sans trop de dommages.

 

A part cela c'est le marasme.

 

Il est impossible de retrouver l'esprit Lucky Luke dans ce film vulgaire. Je pense que l'animation reste la meilleure façon d'adapter la BD, que ce soit en long métrage ou en série.

 

Réalisé par James Huth

Avec Jean Dujardin, Sylvie Testud, Melvil Poupaud, Michaël Youn, Daniel Prévot

Sortie : 21 octobre 2009

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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 01:07

Peter est en couple avec Sarah depuis cinq ans. Elle lui annonce qu'elle le quitte. Il va entrer dans une phase de dépression importante. Il va à Hawaï pour se changer les idées. Il découvre alors que Sarah et son boyfriend sont dans le même hôtel.

 

C'est une comédie sans prétention mais je m'attendais à quelque chose de percutant de plus lourd. Il y a une galerie sympa et loufoque de personnages secondaires : Aldous Snow, le couple de jeunes mariés. Et heureusement parce que le film n' a que pour but de savoir si Peter va sortir de sa dépression. Le personnage de nounours au coeur d'or est une habitude pour Jason Segel.

 

Titre V.O. : Forgetting Sarah Marshall

Réalisé par Nick Stoller

Avec Jason Segel, Kristen Bell, Mila Kunis, Russell Brand, Bill Halder

Sortie : 18 juin 2008

http://image.toutlecine.com/photos/s/a/n/sans-sarah-rien-ne-va-forgetting-sarah-marshall-18-06-2008-18-04-2008-1-g.jpg

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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 08:08

http://grizzliekilleur.g.r.pic.centerblog.net/rgncldud.jpgElection 1 et Election 2 sont les deux parties d'un dyptique sur les triades.

 

Election 1 : l'élection au poste de dirigeant de la Triade approche. Les candidats recherchent des appuis à n'importe quel prix. Deux candidats, Lok et Big D.,  restent en lice. Entre eux l'affrontement va être sans merci.

 

Titre V.O. : Hak Se Wui

Réalisé par Johnnie To

Avec Nick Cheung, Louis Koo, Tony Leung Ka-fai, Simon Yam, Lam Suet

Sortie : 14 mai 2005

 

 

 

http://www.horreur.net/img/election2aff.jpg

 

Election 2 : Lok arrive à la fin de son mandat mais il se verrait bien dans un second mandat. Jimmy, un de ses filleuls, brigue aussi le poste suprême.

 

Titre V.O. : Hak se wui yi wo wai kwai

Réalisé par Johnnie To

Avec Louis Koo, Simon Yam, Nick Cheung, Cheung Siu-fai

Sortie : 4 avril 2006

 


 

 

 

 

 

Ce dyptique permet une plongée dans le fonctionnement des triades, qui ont malgré ce que l'on peut en penser un fonctionnement démocratique. Les films peuvent révéler des surprises, comme Lok qui apparait comme un bon père de famille avant de se muer en meurtrier pour éliminer son adversaire.

 

Les différents entre les gangsters sont arbitrés par la police qui intervient que si ceux-ci font trop de bruit, ce qui implique une acceptation des activités illégales par la police. Election 1 est riche en manipulation et sales coups. Election 2 est à un niveau en dessous mais il accentue plus le côté sanglant (séquence dans le chenil).

 

http://byfiles.storage.live.com/y1pcXAaOjpuD3hgfYSKvVYkBHz0ktODSJIU_eLmMmXyCe4320hSl49rappMZgVeXoxf-TB7WS56Gls

Election 1 trailer

Election 2 trailer


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20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 12:58

http://cinecritiques.free.fr/site/images/rosebud/2006-05/django.jpgUn homme qui traîne un cercueil derrière lui débarque dans une ville où s'affrontent des révolutionnaires mexicains et des anceines soldats confédérés.

 

Django est un western spaghetti pur jus. Il représente un Ouest plus violent que ce que les westerns avaient pu faire.

Lors de sa sortie Django a été interdit aux mineurs en raison de son extrême violence, justifiée par une petite séance de découpage d'oreille un peu saignante et par une séquence de massacre à la mitrailleuse (30 gugusses passent l'arme à gauche). Mais malgré la violence réaliste, il fait preuve d'invraisemblance : avec les deux mains broyées, Django arrive tout de même à descendre cinq bonhommes sans problème. 

 

Corbucci lorgne vers Sergio Leone sans jamais l'atteindre.

 

Franco Nero interprète un homme solitaire, mutique, brutal et habile au revolver. Dans son style il essaye de faire comme l'homme sans nom incarné par Clint Eastwood, mais on voit tout de suite la copie. Ben ouais Sergio avait commencé sa trilogie depuis deux ans déjà. Donc Nero joue la belle gueule mais n'a pas la présence de Clint.

 

 

Django me donne l'impression d'avoir été réalisé avec un bout de carton et trois morceaux de ficelle. Même les filles du bordel ont l'air de travestis. Certains vouent un culte à ce film, je pense que pour un bon western il faudra toujours un élément ricain, Sergio Leone l'avait compris.

 

 

Réalisé par Sergio Corbucci

Avec Franco Nero, Loredana Nusciak, Jose Bodalo, Gino Pernice, Eduardo Fajado

Sortie : 1966

 

 

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