En quatre parties Capote relate un fait divers sanglant de la fin des années 50.

Il prend le parti de faire un récit très chronologique. La première partie nous permet de découvrir les victimes, leur environnement, de savoir ce qu'elles faisaient le jour où elles ont été assassinées. La deuxième relate les investigations des enquêteurs et les pérégrinations de deux gars, elle se finira par l'arrestation de ces deux-là comme suspects dans le quadruple meurtre. La troisième se focalise sur les aveux et le contexte familial des deux suspects. La dernière retrace le procès, quelque peu bâclé, et l'exécution de Smith et Hickock.

Bien sûr lors de certains passages, Capote ne peut que romancer mais l'on peut souligner le travail de recherches pour pouvoir comprendre le contexte des crimes, comprendre la motivation des assassins. Cette recherche nous permet d'être immergé dans l'affaire, de se retrouver au Kansas en 1959.

Le roman fut un immense succès à l'époque, huit millions d'exemplaires vendus, et trois films adaptant celui-ci au cinéma. Je pense que cette reconnaissance est pleinement justifiée. Pour ma part il m'a happé, dur de s'en sortir alors que l'on veut savoir comment ils se feront prendre, comprendre pourquoi un cambriolage tourne en quatre éxécutions.

Un certain 16 mai, dans un lycée de Tourcoing ensoleillé, nous avons décidé, un certain garçon et moi-même de commencer un bout de chemin ensemble.
Ce 16 mai, c'était il y a six ans, le chemin commence à s'allonger et même s'il est parfois sinueux, on retombe toujours sur nos pattes.
Il y a des doutes et des moments de colère, du bonheur partagé et de l'amour...est-ce que ce ne sont pas tous ces petits moments qui font que la vie est ce qu'elle est?

En tous cas, ces petits moments c'est toujours avec lui que je veux les passer. Pour qu'ils deviennent de grands moments et que l'on s'en rappelle encore longtemps.

Zone libre raconte les années de guerre d'une famille juive accueillie et cachée par une famille de paysans dans l'ouest de la  France.

 Lorsque la famille arrive, on ne sait pas si leurs hôtes connaissent leur religion. Au fur et à mesure on apprendra que l'on peut leur faire confiance. L'occupant allemand est quasi absent, on ne voit pas de rafles menées par les soldats. La menace vient plutôt de la police et de la milice , ce qui rend le récit plus glaçant. Penser que l'on peut être trahi par des français.

 Le film nous rappelle que des gens normaux qui n'étaient pas des résistants ont protégé en les cachant des juifs, sans rien demander, sans avoir de convictions . Cela permet aussi de nous faire réfléchir sur la notion d'engagement.

J'ai été étonné de voir que pour un film français se déroulant pendant l'occupation, il n'y avait pas trop de pathos.

Infos sur le film 
Réalisé par Christophe Malavoy
Avec Jean Paul Roussillon, Lionel Abelanski, Olga Grumberg
Sortie: 17 janvier 2007

Apollinaire, c'est la douleur, c'est la folie douce, c'est l'amour. C'est tout ça à la fois. Quand on accroche à ce qu'écrit un poète, lire son oeuvre c'est un peu comme prendre une grande bouffée d'air frais.

Pour ceux qui seraient étonnés de voir que je lis des livres pas forcément fun, je prépare des concours administratifs. Donc la préparation de la culture générale passe par ce genre de livres.

C’est un livre qui parle de questions complexes mais qui est tout à fait abordable. Bien sûr, l’auteur ne répond pas à la question mais les cinq chapitres permettent d’avoir des éléments de réponses et de comprendre pourquoi et dans quelle démocratie nous vivons.

J’ai apprécié la richesse des annexes qui comprennent des extraits de textes philosophiques, juridiques.

J’ai trouvé intéressant le passage sur la discrimination positive, pour une fois c’est abordé de tous les côtés et pas à l’emporte pièce comme les médias l’avaient fait.