Angelino, petit bonhomme à la tête noire et Vinz, petit squelette à la tête en feu vivotent avec leurs cafards dans un appart miteux de Dark Meat City. Après qu'Angelino ait consulté un médecin pour des rêves bizarres et un mal de tête, Angelino et Vinz se font poursuivre par des hommes en noir et par la police.

La série Mutafukaz a été lancée après un séjour aux Etats Unis, on y sent nettement l'influence qu'a pu avoir le voyage : les quartiers populaires, mal famés d'une ville ressemblant à Los Angeles, présence de la lucha libre (catch).

C'est violent, « fuck » est sûrement le mot le plus répété mais on en redemande. La variation des styles graphiques permet ainsi lors d'un passage concernant une guerre entre clans asiatiques l'adoption d'un style manga.

L'humour est très second degré : le Président français se nomme Johnny Halliday, Ronald McDonald des fait rosser par les brutes d'un gang.

La sortie du premier album Dark Meat City a été accompagnée d'un trailer vidéo. Ce petit film d'animation a permis de faire parler de la BD mais a aussi reçu de nombreux prix pour récompenser sa qualité.

Mark Kaminsky, ancien agent du FBI viré pour violences, est contacté par un ancien collègue. Celui-ci lui propose d'entrer dans une organisation mafieuse qui a tué son fils et de la détruire de l'intérieur afin de venger la mort de son fils.

Autant le dire, le scénario est simple. Amis ce n'est pas pour ça qu'on re garde Le Contrat, c'est pour Schwarzenegger dans c'est plus belles années. Le voir en costume de maquereau, les cheveux gominés ; le cigare au bec, les muscles qui débordent c'est fendard.

Mais le voir préparer son arsenal et buter les méchants avec en fond sonore le Satisfaction des Stones c'est extatique.

C'est le genre de film qu'on considère comme simplet (peut être à raison) mais ça fait toujours plaisir à voir, rien que pour voir le bulldozer Schwarzenegger.

Réalisé par John Irvin

Avec Arnold Schwarzenegger, Kathryn Harrold, Sam Wanamaker, Paul Shenar, Robert Davi

Sortie : 16 juillet 1986

En Chine, une jeune femme cherche par le suicide à échapper à l'emprise de sa mère qu'elle considère comme trop envahissante. Le roman s'ouvre et se ferme par sa mort. Ce qu'il y a entre les deux sont les motifs qui amènent cette fille de 25 ans à se donner la mort.

Au delà de la libération d'une mère qui régente sa vie, le suicide sert aussi comme moyen de sortir de l'emprise de la société, des traditions. Cette mère représente les familles qui considèrent leurs enfants comme des objets dont elles sont libres de faire ce qu'elles veulent vu qu'elles les ont mis au monde et qu'elles les ont élevés.  Se passant dans un cadre récent le roman donne une vision  d'une société attachée à des rites qui ne satisfont plus les jeunes générations, même si certains semblent s'en accommoder.

« Elle ne souffre plus. Elle m'oublie. A peine mon corps commence-t-il à puer qu'elle m'oublie déjà. »

« J'étais donc sortie de là ! De ce ventre mou, sale et gonflé de gras. J'aurais préféré naître d'une pierre ou d'une plante sans nom. Mais la ligne foncée sur ce ventre étranger me criait en pleine figure : Tu ne peux pas m'échapper, c'est moi qui t'ai formée, ton corps et ton esprit, avec ma chair et mon sang- tu es à moi, entièrement à moi ! »

H.I. McDunnough, dont la vie alterne entre séjours en prison et  braquages ratés de supermarchés, décide de demander la main de la photographe du commissariat. Leur mariage est heureux jusqu'au moment où ils décident d 'avoir un enfant. Alors ils projettent d'enlever un des quintuplés d'un propriétaire de magasins. Mais l'enfant suscite des convoitises.

C'est un univers délirant , comme la coiffure ou les chemises de Nicolas Cage. Le guerrier solitaire de l'apocalypse est une référence à Mad Max et est complètement loufoque : il arrive à tuer un lézard au fusil tout en roulant sur sa moto ou il explose à coups de grenades un lapin pour montrer sa haine du monde.

La comédie démarre bien mais elle s'essouffle assez vite. La morale du film est un peu bien pensante : il suffit de persévérer pour avoir de la réussite.

Réalisé par Joel Coen

Avec Nicolas Cage, Holly Hunter, John Goodman

Sortie : 1987