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11 décembre 2011 7 11 /12 /décembre /2011 16:36

 

http://pochetroc.fr/images/jack-vance/la-memoire-des-etoiles/2266087118/XY240.jpgJaro vit sur une planète à l'extrémité de l'Aire Gaianne. Battu à mort par des autochtones, il est recueilli par des ethnologues qui vont l'adopter. Hanté par une voix et amnésique suite à l'agression, il va vouloir se mettre à la recherche de ses origines.

 

Publié en 1996, La Mémoire des étoiles est l'un des derniers romans de Jack Vance et cela se sent.

 

Bien sûr on retrouve des éléments déjà présents dans d'autres romans, ce qui donne une continuité et une cohérence dans l’œuvre.

 

Mais c'est la première fois que je lis un roman aussi long de Vance et cela se sent dans la narration. L'action est longue à se mettre en route et quand ça se construit ça en est presque inintéressant.

D'accord Jack Vance est inventif avec la description de l'organisation de sociétés : dans l'une il faut faire partie d'un club pour pouvoir exister socialement, sinon on est qu'un « nimp » ; dans l'autre rien ne les intéresse, ils considèrent tout ce qui les entoure avec dédain.


Mais qu'est ce que l'on a foutre des investissements immobiliers de certains pontes de la planète, et c'est ça pendant une grande partie du roman. Donc c'est beaucoup d'entourloupes, de magouilles financières.

 

C'est presque si on se demande pas si on est encore dans de la SF.

 

1,5/5

 

La mémoire des étoiles, Jack Vance, Pocket SF, 2003, 475 pages

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 13:28

 

http://sf.emse.fr/AUTHORS/RBARJAVEL/RB-R-B.GIFEn 2052, l'humanité est technologiquement très avancée. Le moindre est déplacement se fait grâce à un véhicule, la nourriture est produite par des usines. Mais un jour l'énergie qui alimentait toutes les machines au service de l'homme disparaît. L'homme se retrouve seul, il doit faire face à la loi de la jungle, il doit réapprendre à dompter la nature.

 

 

Ravage, roman d'anticipation publié en 1943, commence avec un ton désuet. Les innovations technologiques font sourire, comme le service de lecture de livres dans les navettes sillonnant la planète où l'usager choisit un livre et un lecteur lui lira le livre ; ou les soldats aux cottes anti rayons et casques à antennes.


Mais lorsque la civilisation chute, faute d'énergie, la description d'une humanité violente fait froid dans le dos. Il y a une description froide, sans empathie pour les personnages. On bascule alors dans un roman post-apocalyptique. Tout se déchaîne contre les personnages, ils se retrouvent dans un monde bien différent de leur monde aseptisé.


Avec Ravage, Barjavel réalise une critique du progrès technique, qui certes est une aide pour l'homme, mais peut aussi causer sa perte. J'ai pu ressentir une influence de l'époque de l'écriture quand Barjavel envisage un retour à la terre pour ses personnages. Mais il n'hésite pas non plus à critiquer un Etat qui régit a peu près tous les aspects de la vie, ce qui n'est pas sans rappeler 1984 ou Le Meilleur des mondes.

 

4/5

 

Ravage, Barjave, Le Livre de poche, 1959, 278 pages

 

 

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 18:38

 

 

http://www.images-chapitre.com/ima2/original/558/1119558_4322323.jpgLes étoiles commencent à disparaître. L'Incrée commence son travail de destruction.


Les guerriers du silence sont le dernier rempart contre la destruction de l'Humanité. Ils doivent être douze pour battre leur ennemi. Mais la plupart d'entre eux sont captifs ou ne connaissent pas encore leur destin.

 

Les guerriers encore libres ont la lourde tâche de réunir leurs camarades pour l'ultime combat.


 

Troisième volet de la trilogie des Guerriers du Silence, c'est sûrement le mieux. Pendant deux volumes les gentils en ont pris plein la figure et là ils commencent enfin à rendre la monnaie de leur pièce aux Scaythes. Il y a enfin de l'action.


Par contre pierre Bordage nous a baladés pendant 1950 pages à suivre la destruction programmée de l'Humanité. Alors je m'attendais à un final épique. Mais non les guerriers s'assoient en cercle, ils se tiennent la main et voilà le méchant en prend plein la figure. Il repart sans broncher dans son coin pour digérer sa raclée.


Donc j'ai fini cette trilogie, par certains côtés c'était très imaginatif mais d'un autre côté, j'avais déjà pu voir mieux dans la SF anglo-saxonne.

 

3,5/5

 

La citadelle Hyponéros, Pierre Bordage, J'ai Lu, 1995, 667 pages

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 18:24

 

http://ecx.images-amazon.com/images/I/515RSV6E99L._SL500_AA300_.jpg

La Terre est sur le point de disparaître, Arthur se retrouve embarqué par Ford Prefect, un auto-stoppeur originaire de Bételgeuse, dans un voyage où ils vont rencontrer les Vogons, Zaphod le Président de la Galaxie et les souris qui contrôlent depuis cinq milliards d'années la destinée de la Terre.

 

Le guide du voyageur galactique est le premier volume de la « «trilogie en cinq volumes ». Une fois que l'on sait ça on sait que l'on va nager en plein délire.

Alors que dire de H2G2 : c'est un space opera de l'absurde. Il y a trop de choses à dire pour donner une vue d'ensemble.

Partant du principe que l'existence comporte toujours une grande part d'improbabilités, Douglas Adams fait du probable et l'infinité des possibles la base de son œuvre.

Donc c'est un roman plein d'humour, qui change quand même de la multitude des space opera sérieux.

 

4/5

 

Le guide du voyageur galactique, Douglas Adams, Folio SF, 2005, 303 pages

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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 20:50

 

http://ecx.images-amazon.com/images/I/51lzXkDHGmL._SL500_AA300_.jpgA la fin des années 30, en Géorgie, des corps de petites filles sont retrouvées affreusement mutilés. Joseph Vaugham, alors qu'il a une dizaine d'années, en découvre une. Cette découverte va le marquer et il décide, comme il le peut, de protèger les fillettes de son village et de retrouver le tueur. Mais les échecs dans ses deux objectifs va le hanter une grande partie de sa vie.

 

Même en écrivant cette critique une semaine après l'avoir lu, en ayant eu le temps de le digérer, en ayant eu le temps d'y penser, je ne sais pas trop quoi en dire. Car il y a bien trop de choses qui viennent à l'esprit.


Au cours de ma lecture, en me représentant des scènes, des passages de films me revenaient (Flesh And Bones, Un monde parfait ), tous en relation avec la perte de l'innocence, l'enfance gâchée, l'injustice.


Car même si on vend Seul le silence comme un roman policier, ça n'en est pas un. C'est le récit d'une vie que l'horreur a bouleversée.

 

5/5

 

Seul le silence (A Quiet Belief in Angels), R.J. Ellory, Le Livre de Poche, 2009, 601 pages

 

Lu dans le cadre du Challenge ABC

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15 novembre 2011 2 15 /11 /novembre /2011 18:59

 

http://www.mollat.com/cache/Couvertures/9782258058415.jpg

 

Au XXVIème siècle de notre ère Dan Sylveste est le seul à être revenu vivant d'un Voile. A la suite de cette expérience il lance une expédition archélogique sur un monde mort : Resurgam.

Il découvre les vestiges d'une civilisation non humaine disparue. Mais sa découverte déchaine les passions autour de lui.

Dans le même temps l'équipage d'un vaisseau interstellaire part à sa recherche. Il a besoin de son aide pour soigner le capitaine cyborg qui est atteint de la Pourriture Fondante.

 

Ce premier volet du Cycle des Inhibiteurs vise le gigantisme à tout va. Les vaisseaux sont immenses, les distances parcourues le sont aussi : même à la vitesse de la lumière il faut plusieurs années pour aller d'un point à l'autre. Il faut s'enfoncer de plusieurs milliers de kilomètres dans la croûte d'une planète pour pouvoir en atteindre le cœur.


L'humanité a évolué : les humains comportent tous au moins une partie mécanique. Certains comportent tellement de technologies qu'ils ont plus proches de la machine que de l'humain. J'ai apprécié l'existence des Ultras ou chimériques, sorte de représentants d'une contre culture utilisant à très haute dose des éléments technologiques pour améliorer leurs corps.


A la différence des space opera de l'âge d'or, le manichéisme n'a pas sa place. Les personnages ne sont pas tout noir ou tout blanc. Les personnages cachent leurs motivations, négocient avec les ennemis de leurs ennemis. Ils sont obligés de s'allier pour pouvoir sauver le capitaine ou découvrir la cause de la disparition de la civilisation présente sur Resurgam.

 

5/5

 

L'espace de la révélation (The Space of revelation), Alastair Reynolds, Presses de la Cité, 2002, 700 pages

 

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 18:48

http://media.biblys.fr/livre/91/6891-h350.jpgLes Scaythes d'Hyponéros sont à la veille de mettre en place une nouvelle étape dans leur plan : la création de Scaythes effaceur, capables d'effacer et de reprogrammer les esprits humains.

Sur une planète dévastée par une explosion nucléaire, Jek At-Skin décide de retrouver les Guerriers du Silence. Avec l'aide d'un prince déchu de Neorop, il va essayer de rallier Terra Mater, berceau de la science inddique.

 

On retrouve une partie des personnages qui ont survécu à la fin des Guerriers du Silence. A eux vont s'ajouter des personnages qui ont pour vocation de les aider à renverser les Scaythes d'Hyponéros.


Lorsque j'ai fini Terra Mater, encore une fois j'ai eu l'impression que l'histoire était en suspens.


On n'en sait toujours pas plus sur ce qui dirige les Scaythes, on se doute quand même que cette entité a pour but de détruire l'Humanité.


Dans ce volume Pierre Bordage accentue sa critique des conflits entre religions , entre ceux qui sont « justes » et ceux qui ne le sont pas. On retrouve toujours la thématique de l'opposition entre l'homme reste au contact de sa nature et celui qui s'est civilisé à outrance, le Syracusain en est le meilleur exemple.

 

3,5/5 

 

Terra Mater, Pierre Bordage, J'ai Lu S.F., 1998, 572 pages

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8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 16:42

 

http://1.bp.blogspot.com/_cg3UUR7SG3w/S8wQC2bf41I/AAAAAAAABLA/IbCT8IB-vP8/s1600/chambre+n%C2%B010+gp1.jpg

 

Appelé pour le meurtre d'une femme dans une chambre d'hôtel, Winter se rend compte qu'il est déjà venu dans cette chambre au début de sa carrière pour la disparition d'une jeune femme. Il croit alors être passé à côté de quelque chose lors de sa première enquête. Il va alors mener deux enquêtes de front car les deux événements auraient un lien entre eux.

 

Après Voile de Pierre assez décevant, j'avais une certaine appréhension à me replonger dans le monde d'Erik Winter. Mais avec Chambre n° 10 j'ai retrouvé ce que j'avais apprécié dans la série. Le récit se recentre sur Winter. Une enquête inachevée auparavant permet de faire des flashbacks, de retrouver un Winter qui débute, qui fait la connaissance violente de Fredrik Halders, sa rencontre avec Angela.

Mais le métier lui pèse de plus en plus, il ne vit plus dans un monde de normalité. Il veut trouver une tranquillité, prendre un congé pour aller en Espagne. Donc le moral de Winter s’affaisse toujours de plus en plus mais cela n'est pas si négatif car il s'en rend compte et n'entre pas dans un cycle d'autodestruction.

 

3,75/5

 

Chambre n°10, Ake Edwardson, J.C. Lattès, 2007, 502 pages

 

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5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 17:39

 

http://www.zonelivre.fr/blog/wp-content/uploads/livres/fatherland.jpg1963, les Etats Unis et l'Allemagne nazie sont à la veille de signer un traité de paix. Mais un haut fonctionnaire nazi est retrouvé assassiné. Xavier March, enquêteur de la SS, va tenter de faire la lumière sur ce meurtre.

 

Il est assez difficile dans les premières pages de s'attacher à une enquête menée par un SS mais au fil de la lecture on se rend compte qu'il en a que le titre mais pas du tout l'esprit. Il est vu par sa famille et ses collègues comme un asocial.

 

Il est un peu dur de se faire au contexte géopolitique de l'enquête. On ne sait pas comment on en est arrivé là, quels sont les rapports de force. Il faut attendre la deuxième moitié du roman pour commencer à avoir des éléments.

 

Mais ce qui reste le plus fort est le pourquoi du meurtre, sans en dire de trop, ces faits sont ceux de l'Histoire, réels, froids, effrayants. C'est le moment où l'uchronie se rapproche le plus de notre histoire.

 

5/5

 

Fatherland, Robert Harris, Pocket, 1996, 424 pages

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 18:02

J'avoue, le rond de sorcière est une idée honteusement piquée à AcrO. Mais c'est une idée géniale (d'ailleurs, je vous propose d'aller jeter un coup d'oeil sur son blog que j'aime beaucoup ICI) et comme depuis quelques semaines j'ai un gros poil dans la main pour écrire des articles, je la réutilise (et j'espère que tu ne m'en voudras pas ;) ).  

Et j'avoue aussi que j'aimais bien le nom qu'elle a donné à une façon de faire qui est en fait très répandue :p

 

Donc, kezako un rond de sorcière? C'est tout simplement le fait de résumer les derniers livres lus en un seul article, sans entrer trop dans les détails.

 

Dans ce premier rond de sorcière, je vous présente trois des livres lus à la fin de l'été.

 

Comme un roman, Daniel Pennac

Comment ne pas dégoûter les enfants/ ados de lire? C'est là où se trouve toute la question. Pennac nous livre ici un traité sans prétention sur la lecture, l'envie de lire qui va et qui vient.

Pourquoi s'obliger à lire sans envie, ou ne lire que les "grands chefs-d'oeuvre".

 

Ce livre donne envie de lire enocre plus, déculpabilise de lire de la chicklit :p et se lit vraiment rapidement....que demander de plus?

En tous cas, moi j'ai adoré et de toutes façons, c'est Pennac donc ça ne pouvait pas me décevoir ;)

 

http://librairtaire.fr/wordpress/wp-content/uploads/2010/09/comme-un-roman-daniel-pennac.jpeg

 

Madrapour, Robert Merle

Tout comme Pennac, Robert Merle est l'un de mes auteurs préférés.Cette fois-ci c'est sur Madrapour que j'ai jeté mon dévolu.

Madrapour, c'est l'histoire d'une quinzaine de personnes enfermées dans un avion sans savoir où elles vont et ce qu'elles font dans cet avion. Au départ, tout le monde s'accorde sur le fait que la ville existe puis au fur et à mesure des discussions, le doute s'installe.

A partir du moment où l'un des passagers et sa coéquipière décident de braquer l'avion, tout devient de plus en plus étrange.

 

J'ai beaucoup aimé le jeu des différents personnages, l'aspect psychologique du livre, voir comment chacun évolue.

Par contre, j'ai été déçue par la fin car en fait je m'attendais à quelque chose de plus spectaculaire et je me suis un peu dit: "tout ça pour ça?"

 

http://pochetroc.fr/images/robert-merle/madrapour/2020145987/XY240.jpg

 

 

La traversée de l'été, Truman Capote

Petit livre édité après la mort de son auteur, La traversée de l'été raconte l'histoire d'amour, le temps d'un été, entre Grady, jeune fille issue de la bonne société New Yorkaise et Clyde, petit gardien de parking.

 

C'est un livre sans prétention, agréable à lire de par la fluidité de l'écriture de Truman Capote mais qui reste une lecture d'été et ne reste pas gravé dans la mémoire.

 

http://www.deslivres.com/images/products/image/La-traversee-de-lete.jpg

 

 

 

 

 

 

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